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Bac 2022: découvrez les sujets de SES et les corrigés

Publié le 05/11/2022 à 3:40 PM , mis à jour le 06/13/2022 à 3:23 PM

sujet de dissertation ses bac 2022

Les épreuves de spécialité introduites par la réforme du bac ont lieu ces 11, 12 et 13 mai en métropole. Cette année, plus de 520.000 candidats passeront ces épreuves. Dans la voie générale, ils sont environ 380.000 à plancher. Et très exactement 136.466 lycéens passent l’épreuve de spécialité SES. Découvrez les sujets du bac 2022 corrigés par Jean-Philippe Fourestier, professeur de sciences économiques et sociales.

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Sujets et corrigés spécialité Sciences économiques et sociales - Terminale

Image article Sujets et corrigés spécialité Sciences économiques et sociales - Terminale

Retrouvez ici les sujets et les propositions de corrigés de la spécialité Sciences économiques et sociales (SES) ! Les corrigés sont réalisés par des enseignants et sont téléchargeables gratuitement.

Retrouvez le sujet de l’épreuve de spécialité SES du mercredi 19 juin du Bac général 2024

Retrouvez le corrigé de l’épreuve de spécialité ses du mercredi 19 juin du bac général 2024, retrouvez le sujet de l’épreuve de spécialité ses du jeudi 20 juin du bac général 2024,   retrouvez le corrigé de l’épreuve de spécialité ses du jeudi 20 juin du bac général 2024, retrouvez le sujet de l’épreuve de spécialité sciences économiques et sociales de terminale du lundi 20 mars 2023, retrouvez le corrigé de l’épreuve de spécialité sciences économiques et sociales de terminale du lundi 20 mars 2023, retrouvez le sujet de l’épreuve de spécialité sciences économiques et sociales de terminale du mardi 21 mars 2023, retrouvez le corrigé de l’épreuve de spécialité sciences économiques et sociales de terminale du mardi 21 mars 2023, retrouvez le sujet de l'évaluation de la spécialité sciences économiques et sociales de terminale du jeudi 12 mai 2022.

Extrait du sujet : Sujet : Comment peut-on expliquer le commerce international ? Sujet composé A: Première partie : Mobilisation des connaissances (4 points) Montrez, à l'aide de deux exemples, que l'engagement politique peut prendre des formes variées. Deuxième partie : Étude d'un document (6 points) Taux de croissance du PIB (en %) et contributions à la croissance du PIB (en points de %) dans quelques pays (2010-2019)... Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :

Retrouvez le corrigé de l'évaluation de la spécialité Sciences économiques et sociales de Terminale du jeudi 12 mai 2022

Extrait du corrigé : Comment peut-on expliquer le commerce international ? Introduction : Le contexte du commerce international est marqué par l'augmentation des droits de douane aux états unis en 2018, relatives aux importations chinoises, ou encore par la renégociation de l'Alena à l'initiative des états unis ou encore l'accord commercial entre le canada et l'union européenne (CETA) et entre l'union européenne et le japon. Toute ces mesures remettent évidemment en cause le multilatéralisme, fondement du commerce international... Retrouvez l'intégralité du corrigé ci-dessous :

Retrouvez le sujet de l'évaluation de la spécialité Sciences économiques et sociales de Terminale du mercredi 11 mai 2022

Extrait du sujet : ÉPREUVE COMPOSÉE - SUJET A : Première partie : Mobilisation des connaissances (4 points) - Vous montrerez comment les dotations factorielles peuvent expliquer la spécialisation internationale. Deuxième partie : Étude d'un document (6 points) - Montants annuels moyens des niveaux de vie, des prélèvements et des prestations par unité de consommation en 2019, en France (en euros). Questions :

  • 1. À l'aide des données du document, montrez que la redistribution améliore la situation économique des plus pauvres. (2 points)

2. À l'aide des données du document et de vos connaissances, montrez comment la fiscalité et la protection sociale réduisent les inégalités de niveau de vie. (4 points) Troisième partie : Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Cette partie comporte trois documents. Sujet : À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que certaines évolutions de l'emploi ont pu affaiblir le rôle intégrateur du travail. Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :

Retrouvez le corrigé de l'évaluation de la spécialité Sciences économiques et sociales de Terminale du mercredi 11 mai 2022

Extrait du corrigé : Sujet de dissertation : L'accumulation des facteurs de production est-elle la seule source de la croissance économique ? Introduction : Dès le XVIIIème siècle, les économistes s'interrogent sur la nature des richesses des nations et sur les moyens de la faire croître. Ces interrogations ont connu un renouveau ces dernières décennies, puisque le rôle du progrès technique ou celui des institutions dans le processus de croissance est désormais en débat. La croissance économique, c'est l'augmentation de la richesse d'un pays pendant une période donnée. Elle se mesure grâce à un indicateur, le produit intérieur brut (PIB), qui représente la somme des valeurs ajoutées sur le territoire, pendant une année... Retrouvez l'intégralité du corrigé ci-dessous :

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Retrouvez le sujet 2 de l'épreuve de spécialité ses de terminale 2021, a lire également.

Biologie et écologie

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sujet de dissertation ses bac 2022

  • Baccalauréat

Bac 2022 : Corrigé du sujet de SES

  • Mégane Quétier
  • 14 Mar 2023

À lire dans cet article :

sujet de dissertation ses bac 2022

Mercredi 11 mai 2022 a marqué pour plus de 500 000 élèves de terminale le début des épreuves de spécialité du baccalauréat 2022. Lors de cette session, vous avez été très nombreux à composer en SES. Nous partageons donc avec toi une proposition de corrigé pour cette épreuve de spécialité.

Comment se passe l’épreuve de spécialité SES ?

L’épreuve de spécialité SES dure 4 heures , pendant lesquelles nous te conseillons de bien gérer ton chrono, si tu ne veux pas être débordé(e) une fois le temps écoulé.

Pendant ces 4 heures, tu devras plancher sur un sujet au choix parmi :

  • Une dissertation (notée sur 20 points) ;
  • Une épreuve composée de trois parties distinctes (notée sur 20 points).

Le sujet de l’épreuve de spécialité SES du du bac 2022

 les corrigés des sujets de ses du bac 2022, corrigé du sujet 1 de dissertation de ses du bac 2022.

Sujet de dissertation de SES 1 :  L’accumulation des facteurs de production est-elle la seule source de croissance économique ?

Wallerstein écrivait “Certes le capitalisme est le système qui a su produire, de façon extraordinaire et remarquable, le plus de bien et de richesses. Mais il faut aussi regarder la somme des pertes – pour l’environnement, pour les sociétés – qu’il a engendrées ». La simple accumulation des facteurs de production, qui a permis une progression de la production n’aurait donc pas que des effets positifs sur la croissance économique.

L’accumulation des facteurs de production regroupe les moyens de production qui contribuent à la production nationale : le travail, le capital et parfois la terre. On pourrait donc en premier lieu penser que leur accumulation peut conduire à stimuler la croissance économique qui correspond à l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée. Néanmoins, force est de constater qu’il existe d’autres facteurs qui peuvent également contribuer à la croissance économique. Tout d’abord, l’accumulation n’est pas le seul moyen de stimuler cette croissance qui peut également passer par une amélioration par le biais du progrès technique et de l’innovation. De plus, l’accumulation des facteurs de production peut même nuire à terme à la croissance économique comme nous pouvons le constater avec les contraintes environnementales qui pèsent sur un tel système productif. 

Ainsi nous pourrons nous demander dans quelle mesure l’accumulation des facteurs de production est-elle la seule source de croissance économique ? 

Dans un premier temps nous verrons comment cette accumulation peut participer à stimuler la croissance économique puis nous contrasterons ce constat en évoquant les limites d’un tel système productif et les autres sources potentielles de croissance économique. 

1. La croissance économique peut s’expliquer par l’augmentation des facteurs de production

A. le facteur travail est une source essentielle de la croissance économique .

Pour expliquer la croissance économique, les auteurs classiques utilisent une fonction de production qui dépend en partie du facteur travail. Le document 2 permet de mettre en avant cette contribution plus ou moins importante en fonction des pays étudiés. En effet, d’après l’étude de l’OCDE publiée en 2021, le facteur travail permet par exemple d’expliquer près de la moitié (0,7 sur 1,5%) du taux de croissance français en 2019, indicateur de référence pour la croissance économique et même 1,1 sur 1,6% de croissance aux États-Unis en 2011. Son rôle est donc essentiel et s’explique par la nécessité pour les entreprises d’avoir de la main d’œuvre et de la matière grise pour produire des biens et services.

De plus, nous pouvons voir dans le document 1 qui représente les personnes en emploi en France que sur la période 2007-2009 marquée par la crise financière des subprimes , ce niveau décroit parallèlement à la chute de la croissance induite par la crise. Il existe donc une corrélation nette entre l’augmentation du facteur travail et la croissance économique comme le prévoyait déjà Jean Bodin qui écrivait « Il n’y a ni force ni de richesses que d’hommes ».

B. Le facteur capital permet également de stimuler la croissance économique

La fonction de production précédemment citée prend également en compte, en plus du facteur travail, le facteur capital qui correspond aux machines, aux outils et aux matériaux utilisés et non détruits au fil des cycles productifs. Sa contribution est elle aussi essentielle car elle permet aux entreprises et aux salariés de produire plus efficacement plus de biens et de services, ce qui accélère la croissance économique d’un pays. Le document 2 insiste cette fois encore sur cette importance. Ainsi en Corée du Sud le facteur capital a-t-il contribué à hauteur de la moitié de la croissance économique en 2015 (1,4 sur 2,8%) par exemple. 

Ce lien explique pourquoi les entreprises et les États investissent massivement dans le facteur capital afin de stimuler la croissance économique grâce à des machines plus performantes et innovantes. Cet investissement correspond d’après l’INSEE (2019) à environ un quart de la valeur ajoutée pour les entreprises non financières entre 2000 et 2017. Le document 3 permet de constater cette importance dans les pays de la zone euro. 

En particulier, l’augmentation du facteur capital permet également des gains de productivité qui participent pleinement à la croissance économique en permettant de renouveler le capital en place pour des machines plus innovantes et plus efficaces.

Néanmoins, le document 2 montre bien que l’augmentation des facteurs de production n’est pas la seule source de croissance économique et que d’autres sources permettent de l’expliquer également.

2. Mais elle peut aussi lui nuire et n’est pas la seule source de croissance économique qui peut également s’expliquer par d’autres facteurs 

A. l’augmentation des facteurs de production peut nuire à la croissance économique .

L’augmentation des facteurs de production, en particulier celle du facteur capital peut nuire à la croissance économique. L’investissement matériel qui consiste en l’achat de biens de production que ce soit dans le cadre d’un renouvellement de l’appareil productif, d’une augmentation du nombre de machines ou d’une modernisation de ces dernières peut en effet nuire au capital travail en remplaçant le capital travail. Les machines devenant de plus en plus performantes, elles peuvent de plus en plus remplacer l’humain dans ses tâches et provoquer comme l’a montré Alfred Sauvy une destruction des emplois, une hausse du chômage et donc un ralentissement de la croissance économique. 

De plus, comme l’a mis en avant le rapport Meadows, l’accroissement du facteur capital peut nuire à l’environnement en provoquant une augmentation de la pollution ainsi que la destruction des ressources naturelles. À terme, cette tendance pourrait sonner le glas de la croissance économique en rendant impossible l’augmentation des facteurs de production et même la production elle-même dans un état dit stationnaire.

B. Elle ne permet pas de surcroit à expliquer l’ensemble de la croissance économique qui dépend également d’autres facteurs

Même si la croissance économique apparaît comme un phénomène essentiellement quantitatif, il s’agit de repenser notre modèle de constante augmentation à la faveur d’une meilleure qualité de la production. D’une part, l’accroissement des facteurs de production ne suffit pas à expliquer à elle seule la croissance économique qui dépend également d’autres facteurs comme la productivité globale des facteurs. Le document 2 montre à cet égard que la PGF qui peut être définie par la part de la croissance économique non expliquée par la simple augmentation du facteur capital et travail mais au contraire par l’efficacité de sa combinaison et donc du progrès-technique, participe-t-elle aussi grandement à la croissance économique. En 2010 par exemple, trois quarts de la croissance économique sud-coréenne s’expliquait par la productivité globale des facteurs soit 8 fois plus que le facteur travail et plus de 3 fois plus que celle du capital. Cette productivité globale des facteurs entraînent un processus de croissance endogène auto-alimentée. C’est même ce qui permet d’éviter l’essoufflement de la croissance économique dans le cadre du modèle de Solow par le progrès-technique. 

Il faut ainsi miser sur l’amélioration de la qualité des facteurs de production plus que dans leur simple augmentation afin de stimuler la croissance économique. En particulier, la France investit massivement dans l’éducation comme le montre le document 4 issu du ministère de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports. 

Afin de garantir cette croissance, l’État doit par ailleurs agir autrement que par l’augmentation des facteurs de production en garantissant notamment des institutions solides et crédibles, des infrastructures permettant le bon déroulement de la production ainsi qu’un système de droit de propriété efficace garantissant aux entrepreneurs un cadre institutionnel pérenne. 

Pour conclure, l’augmentation des facteurs de production est une source essentielle de la croissance économique. Les facteurs travail et capital participent à la croissance, mais pas seulement d’un point de vue quantitatif. Nous avons en effet pu voir que leur seul accroissement n’était pas suffisant et qu’il pouvait même nuire à la croissance économique. Il s’agit ainsi de favoriser leur combinaison productive grâce à la productivité globale des facteurs et l’investissement dans la recherche et développement ou encore dans le capital humain. Enfin, cette augmentation n’est pas la source unique de la croissance économique qui dépend également du cadre institutionnel, des infrastructures ou encore de facteurs géographiques et démographiques. 

Il faut donc sortir du dictat de la croissance économique entendu comme un processus purement quantitatif pour favoriser une croissance plus inclusive et soutenable.

Lire aussi : SES : tout savoir sur le programme du bac 2022

Corrigés des sujets d’épreuves composées de SES du bac 2022

Épreuve composée –  Sujet A

Première partie

Vous montrerez comment les dotations factorielles peuvent expliquer la spécialisation internationale.

En 1953, Wassili LEONTIEF affirmait en analysant les composantes des exportations américaines que le pays exportait davantage de biens intensifs en travail qu’en capital ; alors même que les facteurs de productions des États-Unis étaient davantage capitalistiques. Ce paradoxe pourrait venir remettre en cause que les dotations factorielles expliquent la spécialisation internationale. Mais l’on a résolu ce paradoxe quelques années plus tard en montrant que le capital exporté était un capital humain, et donc comprit dans la dotation factorielle « travail ». Le paradoxe n’en était plus un.

Une dotation factorielle quantifie l’importance relative des différents facteurs de production (capital, travail) dans un pays. Ainsi, certains pays sont davantage dotés en capital ou en travail. La spécialisation internationale est définie par la concentration de la production dans des branches d’activités ou des produits particuliers d’un pays.

Comme l’a souligné le paradoxe énoncé, on pourrait être tenté de trouver davantage d’explications à la spécialisation internationale. Pourtant, les premières théories économiques se concentrent sensiblement sur ces critères.

Ainsi en quoi les dotations factorielles et les structures des économies sont-elles des explications de premier choix de la spécialisation internationale ?

L’analyse économique classique du commerce international, représentée en premier lieu par Adam SMITH (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations 1976) explique la spécialisation de deux pays en fonction de leurs avantages absolus. Il s’agit pour un pays de produire le bien pour lequel sa production par unité de facteur est supérieure à l’autre pays. La théorie se base sur le principe 2-2: deux pays, deux biens ; chacun prend en charge une seule production et abandonne l’autre : l’échange se fera ensuite entre les deux pays. Cette théorie qui remonte à près de 3 siècles explique en partie la spécialisation internationale qui s’est faite par la suite, mais elle a été complétée par David RICARDO près d’un demi-siècle plus tard dans ses Principes de l’économie politique et des impôts en 1817. Celui-ci explique que l’avantage absolu n’est pas nécessairement à atteindre, mais qu’il suffit d’un avantage comparatif : pour un pays, l’échange est toujours favorable ; qu’il possède ou non un avantage absolu sur l’autre. Si l’on prend l’exemple de la production de drap et de vin pour l’Angleterre et le Portugal, l’Angleterre devrait davantage produire du drap tout en abandonnant sa production de vin ; pour la laisser au Portugal qui abandonnerait quant à lui sa production de drap. D’un point de vue empirique, on remarque que l’ouverture du Japon au XIXème siècle valide tout à fait cette loi ricardienne, et des gains de revenus allant de 8 à 9% du PIB. Finalement, ces théories ont été complétées par le théorème dit HOS que l’on doit à HECKSHER, OHLIN et SAMUELSON. Celui-ci édicte que chaque pays se spécialise dans la production du bien pour lequel son facteur de production est le plus abondant relativement, et qu’à l’ouverture à l’échange international, l’un des facteurs verra sa rémunération augmenter et l’autre baisser. Ainsi la spécialisation s’entérine au fur et à mesure, en privilégiant un facteur de production plutôt que l’autre : on peut illustrer cela notamment par le paysage géo- économique actuel. Les pays en développement (PED) ont davantage exporté des biens à faible teneur capitalistique, et inversement pour les pays à économie de marché (PDEM). Ainsi le capital est bien plus rémunéré dans nos PDEM et l’intensité capitalistique des PED reste encore à démontrer.

Mais les nouvelles théories du commerce international, plus récentes, mettent le doigt sur d’autres dimensions de l’échange international tout en s’appuyant sur les dotations factorielles des pays. Ainsi Raymond VERNON remarque en 1966 que la production des biens des pays se calque sur un « cycle de vie » : les productions suivent une évolution en plusieurs étapes qui passent de la naissance à la sénescence. Ici on souligne l’importance de la technologie dans les déterminants de l’échange international. Or la productivité du capital est aujourd’hui conditionnée à la celle-ci. Ainsi un pays qui aurait une dotation factorielle intense en capital technologique exporterait davantage, et en premier, les biens qui nécessitent un tel facteur. Les dotations factorielles ne sont plus uniquement celles liées au travail et au capital, mais elles sont plus exactes : travail qualifié VS non qualifié ; capital technologique VS capital vieillissant… Et l’on remarque ces différences dans les structures mêmes des économies, et donc dans leurs exportations et leur spécialisation internationale. Par exemple, une étude comparant la productivité chinoise et allemande en 1995 montre que la productivité relative du secteur de l’habillement chinois est de 800% par rapport à l’économie allemande, mais seulement de 70% en moyenne sur tous les autres secteurs industriels. Une spécialisation s’explique aussi par la dotation factorielle spécifique des pays. Dans cette nouvelle théorie du commerce international on retrouve aussi J. VANEK qui explique dans son modèle HOV (1968) que ce processus est un moyen pour les pays d’échanger des contenus en facteurs de production. Donc un pays qui serait relativement abondant en un facteur de production devrait en être un exportateur mondial, donc expliquerait sa spécialisation. On remarque à cet égard l’évolution de la structure des échanges de la Corée des années 1960 aux années 1980, qui valide totalement cette théorie : la Corée a connu une amélioration de ses dotations factorielles au fur et à mesure des années, corrélée avec sa spécialisation au sein du commerce international.

Ainsi, les différentes théories du commerce international se penchent principalement sur les dotations factorielles pour expliquer la spécialisation au sein du schéma mondial des échanges internationaux. On peut cependant élargir cette analyse en soulignant le « Poids de l’histoire » dont parle Paul KRUGMAN. Selon lui, l’actuelle toile des échanges internationaux serait certes expliquée par les différents avantages liés aux dotations factorielles, mais ces avantages seraient aussi corrélés aux différents passés historiques des pays : colonialisme, facilité géographie, guerre, ouverture aux échanges forcée… Renforçant d’autant plus les différentes dotations factorielles des pays.

Deuxième partie

À l’aide des données du document, montrez que la redistribution améliore la situation économique des plus pauvres.

Les prélèvements du 1er décile s’élèvent à près de 6% des revenus avant redistribution, et ceux du 9ème décile correspondent à près de 25% de leurs revenus.

La redistribution correspond au fait de prélever une partie des revenus (via impôts et taxes) à certains ménages afin de les transférer à d’autres ménages. On remarque qu’après redistribution, les prestations sociales dont bénéficient les ménages les plus pauvres (1er décile) sont largement supérieures aux revenus dont ils ont été prélevés. Tout ceci est permis grâce aux prélèvements opérés auprès des ménages les plus aisés, qui voient le montant de leurs prestations sociales bien inférieur à celui qui leur a été prélevé en premier lieu.

Ainsi, les ménages les plus pauvres bénéficient-ils d’un revenu plus élevé à la suite de la redistribution, alors que les ménages les plus aisés voient leur revenu diminuer.

De plus, cette redistribution faite via des politiques sociales liées à la famille, au logement, au travail (prime d’activité) etc. encourage les ménages les moins aisés à être davantage autonomes dans leur choix. La politique de logement par exemple, va davantage permettre aux ménages de pouvoir choisir leur lieu d’habitation, améliorant leur situation de facto (être plus proche du travail, de l’école des enfants etc). La prime d’activité encourage quant à elle l’activité des plus jeunes, en donnant une prime aux 18-25 ans qui travaillent. La redistribution permet réellement une autonomie plus grande des ménages les moins aisés, améliorant leur situation.

Les niveaux de vie post redistribution sont sans appel : les ménages du 1er décile ont gagné 212,9% de pouvoir d’achat, et les ménages du 9ème décile ont perdu 25,4% du leur. C’est grâce à cette redistribution et au pouvoir de l’État que l’on améliore la situation économique des plus pauvres.

À l’aide des données du document et de vos connaissances, montrez comment la   fiscalité et la protection sociale réduisent les inégalités de niveau de vie.

Le niveau de vie est la façon de vivre selon le revenu. Ses inégalités se traduisent essentiellement en termes économiques, de position sociale, ou même géographiques. La fiscalité, plus avantageuse pour les plus pauvres (on remarque selon le document que la part des prélèvements représente à peine près de 6% de leurs revenus primaires) et beaucoup plus répressive pour les plus riches (notamment via l’impôt sur le revenu, ou sur l’impôt sur la fortune immobilière) car elle représente près de 25% de leurs revenus primaires. Ainsi, les inégalités de richesse sont de fait réduites mécaniquement. C’est ensuite grâce au mécanisme de redistribution via les prestations sociales que les inégalités sont de nouveau réduites. Les aides liées à la santé (la Sécurité Sociale), à l’éducation (diverses bourses, APL – aides au logement), logements sociaux financés grâce à l’impôt etc. permettent de modifier sur le long terme les inégalités, en réformant en profondeur les conditions initiales familiales. On le voit grâce au taux de redistribution : les ménages les plus pauvres gagnent près de 212,9% de pouvoir d’achat, tandis que les plus riches perdent près de 25,4% du leur.

Troisième partie

À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que certaines évolutions de l’emploi ont pu affaiblir le rôle intégrateur du travail. L’ubérisation croissante du monde du travail, qui consiste en l’isolation et l’individualisation du processus de travail en un statut d’auto-entrepreneur permet au monde du travail de prendre une autre dimension. Le travail initialement vecteur d’intégration au sein des sociétés depuis au moins la révolution industrielle voit peu à peu remettre en question son rôle réel. Le travail est une source d’intégration sociale car il permet d’avoir un revenu, des droits sociaux, une identité propre et construite ainsi qu’un statut social. Mais l’on voit avec l’individualisation croissante des formes de travail (hybride, télétravail, ubérisation…) que le travail est en passe de devenir non pas un vecteur primaire d’intégration mais subit plutôt la volonté d’arriver à une forme respectant davantage l’équilibre vie privée-vie professionnelle.

I. L’apparition du chômage de masse et la remise en cause de son rôle intégrateur

A. Le chômage de masse post 30 Glorieuses et ses conséquences sur l’individu

  • 30 Glorieuses : boom du marché du travail, époque dorée de l’emploi et du plein- emploi
  • Chocs pétroliers et chômage de masse dans les pays développés à économie de marché : individu en pertes de repère, changement de paradigme, remise en question de son intégrité au sein de la société.
  • Le travail comme vecteur d’intégration : division sociale du travail – Emile DURKHEIM

B. Les risques d’intégration sociale liés au chômage

  • Perte de liens sociaux, remise en question – CASTEL
  • Perte de revenus et donc de dignité : recours aux aides sociales, aux associations, perte de confiance en soi. Limitation de l’accès aux biens et services. Progression de la pauvreté.
  • Chômage de long terme : davantage de conséquences sur la possibilité de retrouver un emploi : plus le chômage est long, plus il est dur de trouver un emploi. Perte de l’employabilité : pratiques et savoir-faire professionnels qui évoluent.

II. Les nouvelles formes de travail : vers une nouvelle intégration ?

A. Précarisation de l’emploi et remise en question de son pouvoir intégrateur

  • instabilité de l’emploi ne permet pas d’avoir un équilibre grâce à celui-ci : absence de garanties ; revenus plus faibles et/ou instables (cf exemple des jeunes travailleurs pauvres)
  • spectre du chômage et de la précarité constant
  • nouvelles formes : CDD, Intérim, Ubérisation, statut auto-entrepreneur, contrats aidés.
  • la norme étant toujours le CDI (cf document 2), il y a une hausse concrète entre 1982 et 2019 de la part des salariés en CDD : souvent des femmes, à temps partiels ; remise en cause du rôle intégrateur pour les femmes souvent reléguées aux postes les moins prestigieux.

B. Les nouveaux modes de travail : vers une autre intégration ?

  • télétravail : le salarié renforce davantage ses liens de sociabilisation primaire et secondaire, mais pas/moins ceux du travail. C’est un autre type d’intégration, qui renforce d’autres liens à défaut de ceux du travail. Les relations sont modifiées.
  • ubérisation du marché du travail via les plateformes et autres network. Transformation des contrats de travail et perte des liens sociaux primaires du travail.
  • adaptation à un nouvel environnement (numérique) : le numérique a crée un monde du travail scindé en deux : les emplois qui peuvent être faits à distance, et ceux qui ne le peuvent pas. Cette polarisation a différents effets sur la société, renforçant la fracture main d’œuvre qualifiée VS non qualifiée. Le progrès technique fait disparaître certaines tâches, et force les moins qualifiés à se tourner vers des formes d’emplois plus précaires et moins stables. C’est le facteur de production « capital » qui prime maintenant, non pas un capital matériel au sens strict, mais davantage un capital humain qui est valorisé. Les nouvelles technologies sont mieux maîtrisées par la main d’œuvre plus qualifiée.

L’apparition du chômage de masse après les 30 Glorieuses a souligné la remise en question du lien d’intégration que le travail avait avant : pauvreté, popérisation, risques d’intégration liés au chômage… Mais les nouvelles formes de travail viennent remettre en cause – au moins partiellement – cette uniformisation des changements sociaux : la polarisation du marché du travail engendre de nouvelles conséquences, autant sur l’intégration que sur la désintégration. A ce titre, le télétravail largement mis en place depuis la crise du COVID19 efface partiellement la frontière entre vie privée et vie professionnelle : l’intégration au travail est moins forte mais le lien entre celui-ci et l’individu est largement flouté par la superposition des modes de vie et de lieux liés aux nouvelles conditions et formes de travail.

Épreuve composée – Sujet B

Vous montrerez comment les incitations sélectives peuvent expliquer l’engagement politique, malgré le paradoxe de l’action collective.

Une incitation sélective est la conséquence d’une participation à une action collective, motivée par l’espoir d’en retirer un bénéfice personnel. Certaines de ces incitations sont positives, c’est-à-dire qu’elles sont conditionnées au fait de faire partie de cette action, tandis que d’autres sont négatives : elles sanctionnent la non-participation à cette action collective. Ainsi, le paradoxe de l’action collective soulignant que plus la taille d’un groupe est grande, plus l’individu suppose que sa propre participation ne changerait rien aux chances de réussite de cette action.

Alors, si l’on s’en tient aux incitations sélectives positives, faire partie d’un mouvement serait bénéfique pour l’individu car il en retirerait des bénéfices liés à ce dernier (faire partie d’un syndicat permet d’en retirer les bénéfices des négociations). Une autre idée réside dans le fait d’inciter les individus à faire partie de l’engagement politique via des incitations financières par exemple. Alors l’individu sera davantage enclin à vouloir faire partie du mouvement collectif.

Présentez une limite de la politique européenne de la concurrence.

La politique la concurrence est une compétence exclusive de la Commission Européenne. Habituellement elle concerne l’interdiction des ententes, des abus de position dominante et le contrôle des concentrations. Ainsi la Commission de M. Vestager a-t-elle interdit la fusion d’Alstom Siemens en 2019 pour raison de risque de position dominante. Mais cette politique restrictive évite la formation de « géants » qui pourraient concurrencer les autres géants du monde entier. À titre d’exemple, aucune entreprise de la tech européenne ne peut concurrencer des firmes comme Google, Amazon, Apple etc.

Présentez deux facteurs de structuration de l’espace social.

Il existe de multiples facteurs de structuration de l’espace social que représente notre société : position sociale, professions, diplômes… Ainsi le revenu est un facteur principal de cette structuration, en ce qu’il scinde et polarise les individus qualifiés et non qualifiés par exemple. Ceci mène simplement à des inégalités économiques qui ont des conséquences profondes sur la société. Un second facteur serait celui de l’âge et du genre, car ces critères sont encore aujourd’hui des critères de différenciation. La lutte des âges est encore très présente – on a pu le voir durant la crise du COVID19 et ses effets délétères sur les jeunes. Le genre est aussi important car c’est l’un des critères les plus importants et les plus structurants : les femmes ont encore du mal à casser ce plafond de verre au travail, dans les conseils d’administration et aux postes de direction.

La deuxième partie du sujet B est la même que la troisième partie de sujet A, nous te laissons donc retourner un peu plus haut dans cet article.

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Bac 2022 : le corrigé du sujet de Sciences Eco et sociales (spécialité jeudi 12 mai)

Voici le corrigé de l’épreuve de spécialité de SES Sciences économiques et sociales du Bac 2022 - Épreuve qui a eu lieu ce jeudi 12 mai 2022. Les lycéens ont eu 4h pour rendre leur copie.

Retrouvez sur notre site Le Parisien Etudiant les sujets et corrigés du Bac 2022 - spécialité SES

Deuxième spécialité la plus choisie parmi les lycéens de terminale : 136 466 candidats ont passé ce mercredi et jeudi leur épreuve de spécialité de SES. Voici le second corrigé pour l’épreuve qui a eu lieu ce jeudi entre 14h et 18h.

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Les sujets pour cette deuxième journée d’épreuve en spécialité SES sont une fois encore très classiques et sans difficultés.

Corrigé du sujet de SES du Bac 2022 - Jeudi 12 mai

Dissertation :

Le sujet est classique et porte sur le chapitre « Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? ».

Le sujet nous invite à rechercher les déférentes causes du commerce international., c’est à dire les flux d’échange de biens et de services (exportations et importations) entre des agents économiques situés dans des pays différents. Le commerce international a eu tendance à croitre fortement depuis une cinquantaine d’années sous l’effet de la baisse du coût des échanges commerciaux. Cette baisse est liée à plusieurs facteurs tels que le développement au niveau institutionnel du libre-échange. Le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, 1947) permet ainsi une baisse des droits de douane et des restrictions aux échanges. L’OMC qui remplace le GATT en 1995 poursuit cette baisse des droits de douane. Les innovations technologiques en matière d’infrastructures de transport (ex : rôle des conteneurs) et de télécommunications ont également contribué à cette libéralisation des échanges mondiaux.

Problématique possible : Quelles sont les causes du commerce international ? Quels sont les facteurs qui expliquent les échanges entre pays différents ? Quels sont ceux qui permettent de rendre compte des échanges entre pays comparables ?

I-Comment expliquer les échanges entre pays différents ?

A) La spécialisation selon les avantages comparatifs.

Selon David Ricardo (économiste classique du 19ème siècle), tous les pays ont intérêt à l’échange et le libre-échange qui facilite les échanges commerciaux doit donc être établi partout. Tous les pays sont gagnants au libre-échange pourvu que chacun se spécialise dans la production pour laquelle il est le meilleur ou le moins mauvais par rapport aux autres, c’est-à-dire relativement aux autres produits et aux autres pays. Ricardo parle ainsi d’avantage comparatif. Un pays possède un avantage comparatif dans la production d’un bien ou d’un service si le coût relatif de ce bien ou service par rapport à un autre bien ou service dans le pays est inférieur au coût relatif de ces deux biens ou services dans les autres pays.

En se spécialisant, chaque pays obtient à moindre coût grâce à l’échange, les produits pour lesquels il est le moins productif. Grâce à cette spécialisation née de l’échange international, chaque pays peut abandonner la production pour laquelle il est le moins efficace et réallouer ses facteurs de production là où il est le plus efficace. La productivité va alors globalement augmenter puisque chaque facteur est utilisé là où il est le plus performant ce qui permet à tous les pays de réaliser des gains à l’échange.

B) Le rôle des dotations factorielles et technologiques.

-Les dotations factorielles sont les quantités de facteurs de production (travail, capital) disponibles dans une économie. Selon la théorie énoncée par les économistes Hecksher, Ohlin et Samuelson (HOS) au début du XXème siècle, la spécialisation d’un pays s’explique par l’abondance relative d’un facteur de production par rapport à un autre : un pays a intérêt à se spécialiser dans les productions intensives en facteurs relativement abondants sur le territoire comparativement aux autres pays. Pour HOS, c’est la dotation factorielle qui explique le commerce international. Ainsi, par exemple, les pays qui disposent d’une main d’œuvre nombreuse ont intérêt à se spécialiser dans des productions nécessitant beaucoup de main d’œuvre (ex : Chine dans le textile).

-Les échanges internationaux s’expliquent aussi par l’écart technologique entre nations.

Une nation bénéficie d’un écart technologique parce qu’elle dispose d’une avance technologique liée à l’importance de l’investissement en recherche-développement, avance qui la place en situation de monopole temporaire. La dotation technologique correspond au niveau de technologie de production dont dispose un pays. Par exemple, la spécialisation de la Corée du Sud dans l’électronique résulte du développement de techniques de production plus efficaces par les constructeurs coréens, c’est-à-dire par la constitution d’une dotation technologique (cf doc 2). Cela fonde les avantages comparatifs.

Ø Ainsi, les pays les plus avancés qui disposent de capital de haute technologie et de travail qualifiés se spécialisent naturellement dans des produits manufacturés de haute valeur ajoutée (luxe, aéronautique…) comme le montre le document 1 avec l’exemple de la France. Les pays émergents et en développement qui disposent d’un capital abondant mais rudimentaire et d’une main-d’œuvre peu qualifiée se spécialisent dans des produits manufacturés simples à faible valeur ajoutée comme le textile, au Bangladesh (cf doc1). Enfin, les pays disposant de ressources naturelles abondantes (pétrole, gaz, minerais…) se spécialisent dans leur exportation comme c’est le cas de la Russie (cf doc 1). A noter que les spécialisations des pays peuvent évoluer du fait que les dotations factorielles évoluent elles aussi. Les pays asiatiques par exemple ont mené des stratégies de remontée de filière.

Transition : Les théories précédentes expliquent le commerce entre pays différents (en dotations technologiques ou en dotation factorielles), pourtant on constate que des pays comparables en termes de niveau de développement échangent beaucoup entre eux. Si on s’intéresse aux principaux partenaires commerciaux de la France, on retrouve parmi les 5 premiers des pays développés similaires, dont l’Allemagne. Comment expliquer ce commerce entre pays comparables ?

II-Comment expliquer les échanges entre pays comparables ?

A) Différenciation et qualité des produits.

-La différenciation des produits est une stratégie d’entreprise qui vise à proposer un produit différent de celui de ses concurrents pour en tirer un avantage.

La différenciation horizontale consiste à offrir des produits similaires et de la même gamme (qualité), mais de marque ou de design différents. Cette différenciation horizontale est liée à la similitude des demandes nationales : en ce sens, la demande domestique est représentative (la demande nationale) et détermine la nature des produits exportés, vers des pays ayant un niveau de développement comparable.

La différenciation verticale consiste à offrir des produits similaires mais de qualité inférieure ou supérieure (par exemple l’échange d’une Peugeot 208 contre une Ferrari).

Ce phénomène engendre des échanges intra-branches, soit les exportations et importations de produits ayant des caractéristiques proches appartenant à une même branche. (cf doc 4 où l’on observe que la valeur des importations et des exportations d’automobiles de la France est proche)

-Dans les années 1980, des économistes comme Paul Krugman montrent que cela peut être expliqué par l’existence de marchés imparfaitement concurrentiels sur deux aspects :

- présence de coûts fixes élevés qui réduit le nombre d’offreurs possibles (barrière à l’entrée)

- goûts différenciés des consommateurs (absence d’homogénéité des produits).

Plus largement, si le commerce international a tant progressé, entre pays comparables comme entre pays différents, c’est également dû au fait que le processus de production est internationalisé. Les entreprises mondialisées ont su tiré profit des avantages comparatifs des différents pays pour organiser leur production au niveau international, entraînant la fragmentation internationale de la chaîne de valeur.

B) La fragmentation de la chaîne de valeur.

-Le terme de chaîne de valeur signifie que la valeur ajoutée finale d’un produit se répartit tout au long du processus internationalisé de production qui à chaque étape lui ajoute de la valeur. La valeur totale du produit est donc la somme de toutes ces valeurs ajoutées dans chacun des pays.

La fragmentation de la chaîne de valeur représente les différentes étapes de la production d’un produit (conception, approvisionnement, fabrication, commercialisation) qui sont réalisées dans plusieurs pays.

-Les avantages, différents, offerts par chaque territoire justifient la fragmentation de la chaîne de valeur.

En 1970, 37,5% des exportations mondiales provient de la fragmentation de la chaine de valeur contre 48% en 2015. Le poids des chaines de valeur dans le commerce international est croissant entre 1970 et 2015. Aujourd’hui, plus de la moitié des échanges mondiaux sont la conséquence des chaînes de valeur mondiales, c’est-à-dire du fait que la production d’un produit à lieu dans au moins deux pays. (cf doc 3)

-Chaque pays cherche alors à se spécialiser dans la partie de la production qui apporte la plus grande partie de la valeur ajoutée. De nombreux produits mondialisés comme l’IPhone sont emblématiques de ce processus.

Épreuve composée :

Première partie : Mobilisation des connaissances

Cette question porte sur le chapitre « Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? ».

L’engagement politique est l’implication active d’un individu dans des actions défendant une cause politique. Cette implication peut être plus ou moins continue et prend des formes très variées.

On peut en distinguer quatre : le vote, le militantisme, l’engagement associatif et la consommation engagée. Il s’agit ici d’en présenter deux formes.

Le vote est une forme d’engagement conventionnelle et ritualisée. Qu’il soit en faveur d’un candidat (suffrage exprimé), blanc ou nul, l’électeur manifeste son soutien ou son rejet aux programmes politiques proposés. Les récentes élections présidentielles sont une pertinente illustration.

Autre forme d’engagement politique : la consommation engagée. La consommation est engagée lorsqu’elle manifeste un engagement politique ou associatif. On utilise donc le marché pour contester (ou promouvoir) certains aspects du capitalisme ou certaines positions politiques. Il s’agit concrètement pour le consommateur de boycotter certains produits ou entreprises dont les pratiques vont à l’encontre de ses valeurs. Illustration possible pour les entreprises qui ont recours au travail forcé du peuple Ouïghour en Chine. Il peut s’agir aussi de « buycott » : le fait d’acheter certains produits qui sont en accord avec nos opinions politiques et nos valeurs par exemple lorsqu’un individu achète seulement des produits fabriqués en France pour soutenir la production nationale.

Deuxième partie : Étude d’un document

Le document proposé est classique, il s’agit d’un tableau qui présente les contributions (en points de %) des différentes sources de la croissance que sont le travail, le capital et la productivité globale des facteurs à la croissance de trois pays : le France, la Corée du sud et le Danemark. Les données portent sur la période 2010-2019.

1. Selon l’OCDE, en 2019, au Danemark, le PIB a augmenté de 2,8%. On observe dans le tableau que cette croissance est principalement tirée par la Productivité globale des facteurs (PGF). Cette dernière a contribué positivement pour 1,4 point de % à la croissance du PIB. Autrement dit, la PGF est la principale source de la croissance économique danoise car elle explique à elle seule la moitié de cette hausse du PIB. La deuxième source de la croissance du Danemark est le facteur travail avec une contribution de 0,9 pt de % soit environ un tiers de la hausse du PIB. Enfin, le facteur qui contribue le moins est le facteur capital avec une contribution de 0,5 pt de % à la hausse du PIB danois.

2. Une part importante de la croissance ne s’explique ni par l’augmentation de la quantité de facteur capital ni par celle de facteur travail : c’est la contribution de la productivité globale des facteurs. La productivité globale des facteurs (PGF) correspond à l’efficacité de la combinaison des facteurs travail et capital. Lorsque cette efficacité de la combinaison productive augmente, cela signifie que l’on est capable de produire plus (= croissance) avec la même quantité de facteurs de production voire avec moins de facteurs de production. A noter que le progrès technique est le principal facteur d’augmentation de la PGF. Les données dans le document étaient nombreuses pour illustrer le rôle clé que joue la PGF dans la croissance des trois pays présentés. Ainsi, en 2017, en France la PGF contribuait pour 1,5 pt de % à la croissance du PIB qui était de 2,4 % soit plus de la moitié. C’est encore plus marqué la même année en Corée du Sud ou la hausse de la PGF est responsable de plus des deux tiers de la croissance.

Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

Le sujet est classique et porte sur le chapitre « Comment est structurée la société française actuelle ? ». Il nous invite à nous interroger sur la pertinence d’une analyse de la structure sociale française à l’aide des classes sociales. Plus précisément, il s’agit d’exposer les raisons pour lesquelles l’approche en termes de classez sociales semble dépassée pour analyser la structure sociale actuelle.

La notion de classe sociale est marquée par des approches différentes d’auteurs (Marx, Weber,…). Est souvent retenue la définition de Marx qui distingue la classe en soi (groupe d’individus aux conditions de vie et de travail communes) de la classe pour soi (groupe d’individus, qui en plus des conditions de vie et de travail communes, ont conscience de leur appartenance de classe, de leurs intérêts communs et les défendent).

A) L’affaiblissement des frontières de classe.

® L’affaiblissement des distances inter-classes : la moyennisation de la société :

Les distances inter-classes correspondent aux inégalités qui séparent les classes sociales entre elles (disparité entre les classes sociales).La structuration de la société en classes sociales nécessite que les inégalités entre ces groupes sociaux soient fortes. Or, le mouvement de moyennisation de notre structure sociale qui a été impulsé au cours des Trente Glorieuses affaiblit les distances inter-classes.

Le rapprochement entre le mode de vie et les conditions d’existence d’une partie des classes populaires avec les classes moyennes et supérieures sont des éléments qui traduisent la constitution d’une vaste classe moyenne. Cela passe par exemple par l’augmentation des revenus, un accès plus large à l’éducation et à certains biens de consommation comme le téléphone portable, l’ordinateurs (cf doc 3 ).

Les cultures spécifiques se sont diluées au sein d’une culture partagée par la plus grande partie des groupes sociaux.

Pour le sociologue Henri Mendras, il n’y a plus de classe au sens marxiste du terme, ni même au sens commun c’est-à-dire plus de grands groupes dotés d’une capacité d’action autonome. Il y aurait un rapprochement des niveaux, modes de vie et des pratiques sociales.

® L’accroissement des distances intra-classes :

Les classes sociales perdent aussi de leur cohérence et de leur homogénéité car les inégalités internes les fracturent de plus en plus. Apparaissent alors des distances intra-classes. Les distances intra-classes sont les inégalités qui séparent les membres d’une même classe sociale (dispersion au sein de la classe sociale). Si l’on prend l’exemple des ouvriers, on constate que les conditions de vie et de travail des ouvriers non qualifiés et qualifiés ne sont pas identiques (différences importants de patrimoine, idem pour les ouvriers occupant des emplois stables et les précaires.

B) L’affaiblissement de la conscience de classe.

Il semble que l’on assiste aujourd’hui à une multiplication des facteurs d’individualisation. L’individualisation est le processus par lequel les individus deviennent plus autonomes, c’est à dire effectuent des choix de moins en moins dictés par des institutions sociales contraignantes (famille, religion, syndicat ou parti par exemple). Ce processus d’individualisation peut affaiblir la notion de classe sociale puisque les individus se définissent par leurs choix personnels avant de se définir comme les membres d’un groupe social. Cela modifie la lecture du monde faite par les individus. Voyons-le à travers l’exemple de la classe ouvrière.

Nombre de ceux qui occupent aujourd’hui un emploi d’ouvrier ne se disent pas ouvriers et ne se reconnaissent pas dans le terme. Le sentiment d’appartenance à la classe ouvrière a baissé : il a été divisé par 4 environ entre 1966 et 2015, passant de 23 % à 6 %. (cf doc 2) Cela permet d’illustrer la notion d’identification subjective. Les membres de cette classe ont des points communs dans leur métier mais la classe ouvrière vit un déclin culturel et idéologique : la conscience de classe se réduit du fait de l’ascension sociale des enfants d’ouvriers qui intègrent des groupes sociaux supérieurs, et du fait de la multiplication des métiers ouvriers (présents dans les services, les transports et non plus dans les grandes industries…). Une majorité de personnes se sentent appartenir aux classes moyennes. (cf doc 2)

C) La classe n’est pas le seul facteur de la hiérarchisation de l’espace social.

La classe sociale n’est plus le seul déterminant des groupes d’appartenance, d’autres facteurs alternatifs viennent les concurrencer : le genre, l’âge, la composition familiale, le niveau de diplôme, le lieu de résidence… (cf doc1 ).

1. Cette question porte sur le chapitre « Quelles mutations du travail et de l’emploi ? ».

L’intégration sociale est l’état ou le processus par lequel un individu acquiert les valeurs et normes d’un groupe social en vue de lui appartenir. Le travail est un pilier de l’intégration sociale pour plusieurs raisons. Il s’agissait d’en présenter deux.

Le travail assure un revenu et la participation à la société de consommation. Le revenu permet à l’individu d’avoir des loisirs, de consommer les biens valorisés par la société et donc de s’y faire reconnaître.

Le travail confère également une identité professionnelle et sociale. L’emploi donne un statut social valorisant car le métier est un élément constituant l’identité sociale (on se présente souvent par son métier, son emploi). De plus, le travail façonne les relations sociales, puisqu’il participe à la création et au maintien des relations sociales : le monde du travail est un lieu de sociabilité important (collègues, relations clients, syndicat…).

2. Cette question porte sur le chapitre « Quel sont les sources et les défis de la croissance économique ?».

L’innovation à savoir l’application économique et commerciale d’une invention peut constituer une réponse face aux limites écologiques de la croissance. Il nous faut tout d’abord envisager les conditions d’une croissance soutenable. Contrairement aux partisans de la soutenabilité forte, les partisans de la « soutenabilité faible » estiment que la nature est un capital productif comme les autres. Par conséquent, on peut l’envisager substituable. L’épuisement du capital naturel sera ainsi compensé par l’accroissement des autres capitaux, au 1er rang desquels le capital physique/technologique. Les innovations peuvent donc repousser les limites écologiques de la croissance économique. Le progrès technique accroît le capital physique, qui peut remplacer l’épuisement du capital naturel. Ainsi, les innovations peuvent permettre de mettre au point de nouvelles technologies plus économes en ressources naturelles. Dans le domaine énergétique, on peut développer les énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien qui ont su se substituer aux énergies non renouvelables qui polluent. Dans le secteur automobile, l’innovation entraine une baisse des émissions de CO2 importante.

Attention à nuancer vos propos ! Car pour beaucoup de scientifiques assimiler la nature à un simple « capital productif » est non seulement une vision extrêmement réductrice mais, surtout, l’hypothèse que les services rendus par la nature sont substituables est profondément erronée. La nature est essentielle à l’existence humaine et à une bonne qualité de vie. La plupart des contributions de la nature aux populations ne sont pas intégralement remplaçables, et certaines sont mêmes irremplaçables. Les innovations permettant des gains d’efficacité sont donc intéressantes, mais uniquement si elles sont accompagnées par une réflexion sur les usages et par des mesures de sobriété, sans quoi elles risquent d’être contre-productives en terme de consommation de ressources naturelles, comme cela est largement observé empiriquement. L’évolution des systèmes financiers et économiques mondiaux en vue de la création d’une économie mondiale durable s’écartant de l’actuel paradigme, limité, de la croissance économique est un élément incontournable du développement durable.

3. Cette question porte sur le chapitre « Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? ».

La justice sociale désigne l’ensemble des principes qui indiquent comment répartir de manière juste les ressources au sein d’une société. Les pouvoirs publics agissent de différentes façons pour réduire les inégalités. Cette action fait débat, c’est le cas concernant la protection sociale. Prenons l’exemple du Revenu de solidarité active (RSA) qui peut avoir un effet négatif sur l’incitation à travailler. En effet, selon une conception libérale, les individus pourraient avoir tendance à opérer un calcul coût-avantage qui les maintiendraient dans l’assistanat. Les montants des allocations chômage ou les revenus d’assistance, trop élevés par rapport aux revenus que les individus pourraient obtenir en travaillant, peuvent créer des « trappes à chômage » ou des « trappes à inactivité ». Ce sont des situations dans lesquelles la reprise d’un emploi faiblement rémunéré par un allocataire d’un minimum social conduit à une stabilité voire une baisse du niveau de vie, de telle sorte que celui-ci pourrait « préférer » demeurer dans le dispositif d’assistance. Ces revenus sociaux peuvent ainsi désinciter l’individu à fournir les efforts pour occuper un emploi salarié normal et l’inciter à rester dans une situation de pauvreté et d’assistance. Ils auraient un effet contre-productif.

Deuxième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

Idem que pour le sujet A.

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    JOUR 1. Durée de l'épreuve : 4 heures. L'usage de la calculatrice et du dictionnaire n'est pas autorisé. Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu'il est complet. Ce sujet comporte 13 pages numérotées de 1/13 à 13/13. Le candidat traite au choix le sujet de dissertation ou l'un des deux sujets d'épreuve composée ...

  23. Les Sciences Économiques et Sociales dans l'Académie de Versailles

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